Passer aux informations produits
1 de 3

Alejandro Oliveros

Temps suspendu

Temps suspendu

Prix habituel 20,00 €
Prix habituel Prix promotionnel 20,00 €
Réduction Épuisé
Taxes incluses. Hors frais postaux éventuels.

Le temps, la montagne, le torrent : la vie s’y trouve comme en suspens, peu assurée de sa ligne de flottaison. Tout est soumis au flottement, à l’incertitude dans la certitude même de l’écoulement. La vie peine à s’y saisir, comme des pages que l’on tourne, dont on n’est pas sûr qu’elles forment un tout à nous-mêmes intelligible.

Qui sait ce que nous sommes ? L’expérience de l’exil, des « non-lieux », du perpétuel déplacement intime, s’unit à celle du temps insaisissable. Occasion de méditer, par les moyens d’une poésie nourrie d’une longue tradition et de l’extrême sobriété de son langage, sur la distentio animi dont parlait Augustin : ce déploiement de l’âme qui est peut-être une dispersion, en tout cas un risque nécessaire, où la vie se trouve parce qu’elle se perd.

Après avoir étudié la médecine pendant quatre ans et s’être diplômé en Sciences de l’Éducation, Alejandro Oliveros (né au Venezuela en 1948) décide se consacrer à la littérature et la poésie. En 1971, il fonde la revue Poesia, et Torrida, le magazine culturel de l’Université de Carabobo. Parallèlement, il enseigne à l’École des Beaux-Arts. Il publie Espaces, son premier recueil de poésies, en 1974. De 1976 à 1978, il prend à Caracas la direction littéraire du Conseil National de la Culture, avant de travailler à un ouvrage sur la poésie américaine à New York, au titre d’une bourse de la Fondation Guggenheim. Il revient dans son pays où il devient titulaire de la Chaire de Littérature Anglaise et Américaine à l’Université Centrale du Venezuela. Il publie de nombreux livres (poésie, essais, traductions), ainsi que treize volumes de son Journal littéraire, édités d’abord dans son pays, puis en Colombie. Mais la profonde crise politique au Venezuela a considérablement limité l’espace d’exercice de la littérature et la liberté de l’enseignement. Alejandro Oliveros réside à Milan depuis 2020. Il a publié Le Royaume perdu aux Éditions Conférence en 2022.

Édition bilingue — Traduit de l'espagnol par Philippe Dessommes Flórez

Informations techniques

Un volume de 88 pages, de format 15 x 20,5 cm, imprimé sur Arena Ivory Smooth 100g par les Grafiche Veneziane.

Collection

Poésie

Date de parution

Afficher tous les détails